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Les Jeux Sylvie de Soye ont à cœur de proposer des jeux aux particuliers comme aux professionnels permettant de « faire venir le musée à la maison », comme dit Sylvie de Soye. Des jeux de cartes culturels dont on ne se lasse pas, c’est rare. Pourtant tous les chaleureux témoignages que reçoit la créatrice le prouvent. Sylvie de Soye a eu l’idée de faire découvrir les expressions de la mythologie aux petits et aux grands en créant un jeu. D’où l’intérêt dans ce blog de vous parler des raisons d’aimer la mythologie. Première raison développée dans notre dernier post, elle aide l’enfant à se construire. Aujourd’hui, nous aborderons les inquiétudes et les peurs de l’enfant.

Il n’y a pas longtemps, j’ai entendu un médecin généraliste dire que la nouvelle génération de médecins étudiait la mythologie grecque, afin de mieux sonder l’âme humaine, et ainsi mieux cerner les profils des patients. Ceci m’a réconfortée : la mythologie est toujours d’actualité.

Un adulte maîtrisant ses peurs, étant capable de les comprendre a peut-être été un enfant nourri à la mythologie !

Deuxième raison : La mythologie prend en compte les inquiétudes de l’enfant

Le mythe met des images avec des mots sur les craintes archaïques, aide à formuler ses peurs et ses incertitudes, en prendre conscience, ce qui permet d’y répondre. On se trouve de nouveau sur un plan repris par les psys qui pensent qu’il est important pour l’enfant de parler de ses peurs.

On sait que les petits aiment jouer avec la peur et se faire peur. Certains mythes directement accessibles répondent à ces préoccupations.


– la peur de se perdre : parallèle entre Le Petit Poucet et le Minotaure, le Fil d’Ariane.
– la peur des monstres : Mon grand Larousse des monstres et dragons présente les monstres et dragons des contes et des monstres de la mythologie. Par exemple pour le Sphinx, sa fiche caractéristique donne sa description, son origine, son histoire racontée avec six illustrations et un texte.
– l’angoisse de dévoration : le Minotaure qui tue sept hommes et femmes, le Sphinx qui dévore les voyageurs ne répondant pas à l’énigme, le cyclope qui dévore les compagnons d’Ulysse de manière cruelle…

On aborde dans la mythologie deux interdits fondamentaux :

l’anthropophagie (Chronos dévore ses enfants au fur et à mesure qu’il naissent) et l’inceste ; les dieux nous donnent de nombreuses occasions d’aborder ce rapport sexuel entre des parents proches (Gaïa recouvre Ouranos, Zeus se marie avec sa sœur Héra ; Œdipe illustre ce tabou majeur à travers son destin effrayant puisqu’il se crèvera les yeux en découvrant que la femme qu’il a retrouvée est sa mère ; Mira éprise de son père s’unit à lui à son insu..).

 

Se perdre pour mieux trouver son chemin, affronter ses monstres intérieurs, dévorer la vie sans se faire manger, telles seraient les clefs d’un adulte construit. Il serait peut-être temps de relire quelques contes, histoire de se faire peur, une dernière fois.

Peinture : Ingres “Oedipe et le Sphinx”

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